vendredi 29 juin 2007

Cricket et son Ombre.

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Gabriel est désormais officiellement avec Alice ça ne fait plaisir à personne. Alice à un corps-avenir et Gabriel une gueule à avoir des doigts magiques. Les jaloux fusent un peu comme les éjaculateurs précoces des rencontres de ma mère.
Je trouves horrible le fait qu'après avoir forcé Kathy à s'asseoir sur un divan, ils se sont embrassés farouchement, sans retenu, au milieu de la pièce. À voir, s'il ne lui faisait pas un enfant là, devant tout le monde! Y' a peut-être pas que Marianna qui est l'esclave de ce genre de pulsions…Je suit tout de même bon chevalier, j'ai laissé ma chambre aux tourtereaux pour combler leur désir d'intimité. Y' a pas une heure que nous sommes revenu, on a eu le temps de causer un peu, puis j'ai préparé un lit propre pour Gabriel, présentement j'l'ai entend discuter, les noms comme Kathy, l'ex de Gabriel, Anna, ressortent parfois. Personnellement, j'me fou un peu, je tourne les postes, sans vraiment vouloir en trouver un à écouter. C'est pendant une annonce télé-consommation de pellicule saranwrap amaigrissant pour femme ou encore homme à seins, (n'était qu'à nous de payer le salaire de madame perfection ou de monsieur pectoraux) que l’envie me prend..
Restaurant…Yé quelle heure? Quatre heure du matin. Aurais-je faim? Oui. Je soulève mon maigre postérieur ayant envie de se faire remplir pour agripper mon manteau et franchir la porte. Restaurant quatre coins. Quel souvenir.
J'ai finit par aller m'asseoir sur un des fameux bancs en vinyle un peu bon marcher qui semble peupler le comptoir depuis plusieurs années avant mon arrivé dans l'immeuble insalubre nommé quatre coins.
-«Salut mon jeune!» Le gros bonhomme m'apparaît soudainement pendant que je me remémorais ma première visite dans ce restaurant casse-croûte. J'avais vomi disgracieusement entre deux semblables de mon aisance présente. C'était le résultat d'une mauvaise digestion d'un morceau de viande avariée, à cette époque j'n'avais pas encore appris à me faire à manger par moi-même. À cette époque ma mère commençait à arrêter de vivre avec moi. C'était le bon temps, je m'en rends bien compte, j'suis encore à l'enfance puisque rien n'a changé.
-«Heille tit gars! Réveilles coliss. J'te regarderais pas faillir perdre connaissance bin bin longtemps moué là. J'ai des cafés à faire mattons!»
-«Euh!» Me réveillais-je enfin en intonation de chaise berçante passé à l'histoire depuis quelques années déjà. * Je vais prendre un solide coup de pied au cul j'vous prie.*
-«J'veux un frites-liqueur s.v.p.»
-Bon tu ressucites T'as ti vu l'bon Dieu?, ricana l'obèse huilé en me faisant joyeusement miroiter le besoin urgent de soins de sa dentition noircie, en alla s'avancer près des fours.
*Bah ouais je l'ai vu, y'avait comme des cornes puis des jogging comme toi. Y'avait un œil croche pis y lui manquait une palette direct en avant.*
-«Non…» je me contente souvent du simplisisme. Croyez-moi il y a un peu de complexe. J'empiffre mon piège qu'on appelle gentiment Cricket avec ses bâtonnets huileux couleurs repoussantes et enduites de ketchup. Peut-être reverrais-je le passé si mon estomac ne parvient pas à digérer la tonne de calories grasses que je lui envoie en pleine poire. Pardon petit corps laid, j'avais bien faim…


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Cricket et son Ombre.

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-«Tu ne m'as même pas présentée à ton ami puis sa blonde.»
-Je ne sais pas s'ils sortent officiellement ensemble…
-«Donnes!» Elle reprend le join qu'habilement j'ai rouler pour elle et, moi, je ne suis pas certain de savoir exactement où se trouve Gabriel et Alice. Je ne suis même pas certain de pouvoir marcher encore.
-«On en est à combien?»
-«J'en sais trop rien vois-tu?» Elle rigole. C'est vrai que se poser la question nous ferais voir l'empleur de notre idiotie. Elle en a pas envie, je crois, de toute manière…Je me lève, soulagé de pouvoir encore le faire.
-«Où tu vas?»
-«Voir où se trouve Gabriel et Alice.» Elle me dit alors qu'elle va attendre un peu, parce que ca tourne et que j'ai trois visages. Je trouve l'excuse fort valable, n'en demandant pas plus je traverses la pièce, enfargeant corps, meubles et bouteilles vides.
J'en suis à mon quatrième sur plomb de cuisine lorsque je me résignes à demander où pourrais être Gabriel. Tout ce que je déchiffres de la souillure que me parle, c'est qu'il pourrait être à la cave. Une cave? Euh sérieusement je n'avais pas remarquer.
-«Andy!» m'appelle-t-il lorsque j'eu terminer d'en trouver la descente d'escalier.
-«Heu…Je…te…cherchais.» Dis-je bêtement en m'approchant.
-«Cricket, 'lut!» Je me retournes lentement, envers la voix évidemment saoûle.
-«Euh…ouais!» C'était Alexandre, celui qui m'a flanquer la tape de ma vie, il n'y a pas si longtemps d'ailleurs…De toute manière.
-«Attends mon tit homme j'te refiles quelque chose?» Gabriel était rempli de bonnes intentions.
-«Non, je n'en veux pas!»
-Pourquoi, t'as le droit de rêver un peu?
-Bah je voles déjà…Gabriel!
-Hein? Bas t'as pas l'air héhé...C'est vrai que ca ne paraît jamais toi.
-Où est Alice?
-Aux toilettes, mais il me semble qu'il y a longtemps…Gabriel regarda instinctivement en haut de l'escalier.
-«Bien allons-y jeter un œil…»
En demandant quelques renseignements à des gens quelconques, la plupart des cons renifleurs de cul populaires, nous avons finalement retrouvé Alice aux toilettes entrain de tenir la touffe de poil ondulée brune qui coiffait le crâne, remplit de jel-ho de Kathy. Elle vomissait nous donnant l'écho voluptueux de vocalise déglutiaires. Concerto pour poissonnerie. N'aller surtout pas croire au sarcasme.


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mercredi 27 juin 2007

Cricket et son Ombre

Le cadran fidèle comme un chien hurle son heure. 4h25 a.m. C'est tôt. Beaucoup tôt. Je prend quelques minutes avant de réaliser le but de ma manoeuvre. Lorsque ce fût fait, je me précipite vers la douche, puis, vers ma chambre.

En y retournant, j'aperçois une ombre dans le portique. Pliée en deux. Devinant de qui uil s'agit j'ouvri la lumière. D'abord surpris, puis mal à l'aise le merveilleux amant me regarde. J'en fais autant.

«Euhmm, salut!»
-«...» Je ne dis rien.
-«Bien, je dois y aller... au revoir?»
-«...Oui...va rejoindre ta femme. De toute façon au peu de temps que tu met, elle t'a déjà rayé...» Je me faufille de suite dans ma chambre. J'ai les yeux ronds, j'ai osé dire ça! Moi? WOW! Je suis une machine de guerre sous des airs de bonenfant. Heureux d'avoir si bien débuter ma nuit-journée, je finis de m'habiller et foutre le camp, presqu'en courant chez Marianna.

Je cogne, comme gêné d'apparaître aussi tôt. On m'ouvre.
«-Hugooo!» Elle hurle et paraît contente. «Entres!»
-«T'es seule?...»
-«Comme toujours!». Elle sourit. Ça me fait un bien fou.
-«Parfait...on parle?...» Je l'ai surprise, elle recule d'un pas et me scrute le visage.
-«Bien sur...» Elle pointe son divan.
J'obéis.
-«Tu vas pas bien?»
-«Non...» Je fixe chacune des particules de mon cube d'air. Elle me regarde et vient m'entourer de ses ailes. Ça crée un séisme en moi et je parviens à vomir le morceau.
-«J'ai une blonde qui me tente pas!» On aurait pu dire que j'ai hurlé.
-«Aaaah c'est l'amour qui te met dans cet état là...Pauvre Hugo...»
-«Non, c'est pas de l'amour...»
Ses yeux sont à m'y perdre.
-«C'est cave, j'ai déjà peur d'être déçu.. J'ai reçu mon premier baiser à vie sur un banc bon marché un peu cassé chez un mec que je ne connaissais à peine. J'étais évidemment soul-mort, comme la fille qui depuis le temps n'a toujours pas dégrisée. C'est pas ma mère que je recherche comme modèle moi là!»
Elle m'écoute, sage et douce.
-«Au fond, tu dois te dire que c'est flot comme réflexion. Je m'excuse de t'emmerder avec ça.»
-«Hugo, t'es entrain de dire que je suis vieille?»
-«....NON!...euh...NON!.»
Elle rit, ou alors elle chante. Enfin, ce que j'entend est délicieux.
-«Tu sais trésor, cette fille, peut-être qu'elle t'apportera des choses insoupconnables.»
L'image d'Audrey gelée comme une balle m'apparue.
-«...Je sais pas trop...»


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